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Page:Fréchette - L'Art d'être une bonne mère, 1923.djvu/173

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l’art d’être une bonne mère

teint qu’un nombre restreint de fidèles dans une paroisse : les enfants en tous cas, sont parmi les éloignés de “la zone de la chaire” : il faut donc que le pasteur, chargé de leur nourriture spirituelle, trouve dans les parents, des auxiliaires qui suppléent à l’insuffisance inévitable des moyens dont il dispose.

Le prêtre, ministre des sacrements, peut et doit trouver dans les parents, des collaborateurs précieux, pour l’aider dans son œuvre de sanctification. Pourquoi, par exemple, une mère chrétienne ne s’occuperait-elle pas de préparer ses enfants à la confession et à la réception de la communion, la veille des jours où ceux-ci doivent s’approcher de ces Sacrements ?… Après leur avoir recommandé la délicatesse de la conscience, la pureté du cœur, l’innocence de la vie, elle pourra ajouter à cette exhortation, la manière de se confesser convenablement. Montrer ensuite à ces mêmes enfants, la grandeur de l’Eucharistie, et les dispositions qu’elle requiert, sera contribuer à rendre plus beau le jour où ils iront s’agenouiller à la Sainte Table.