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Page:Fréchette - L'Art d'être une bonne mère, 1923.djvu/177

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l’art d’être une bonne mère

Enfin, le devoir essentiel de la prière, à domicile et à l’église, sera inculqué de bonne heure, dans l’âme des petits chrétiens. Que les pères conservent la louable habitude de faire réciter à ceux-ci la prière du matin et du soir : nos ancêtres nous ont légué là-dessus, des exemples touchants. Combien d’hommes mûrs doivent à ces leçons primitives d’avoir conservé la pratique religieuse. La messe du dimanche et des jours de fête, étant l’acte du culte familial, parents et enfants doivent à Dieu, et se doivent à eux-mêmes, d’être ces jours-là, au moins, au pied de l’autel, pour assister à l’auguste Sacrifice. Il n’est pas exagéré d’affirmer que les bénédictions divines, qui seront répandues sur la société domestique, dépendent de la fidélité à cet hommage religieux.

“ On parle toujours d’honnêteté à la femme, jamais d’honneur. On ne lui enseigne rien de ce qu’elle doit savoir. Si on l’impressionnait avec cette idée qu’elle est responsable devant la société toute entière de l’inté grité de la race, elle se sentirait plus grande, plus sa crée, elle ne ferait pas si bon marché d’elle-même. Je voudrais que toutes les jeunes filles sachent ce que la vie attend d’elles. Cette connaissance les maintiendrait plus pures et plus dignes.” [1]

  1. Pierre de Coulevain