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Page:Fréchette - L'Art d'être une bonne mère, 1923.djvu/19

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l’art d’être une bonne mère

pirer de généreuses résolutions aux nations imbues de Malthusianisme !…

Grâce à Dieu, le Canada n’en est pas encore là, mais, la natalité élevée n’est-elle pas frustrée de ses heureux effets par les ravages de la mortalité infantile ? Et oppose-t-on à ses ravages tous les moyens de défense dont on dispose de par la nature elle-même, aidée par le secours de la science ?…

L’hygiène et quelques notions de médecine sont essentielles à la mise au monde et à l’éducation physique de l’enfant, sans vouloir nier l’opportunité de certaines suggestions de l’instinct maternel.

Une mère désireuse de procurer l’évolution normale d’un enfant né dans des conditions favorables, doit s’éclairer des lumières d’une science et d’un art destinés à compléter et à perfectionner la nature.

Le monde entier doit hommage et reconnaissance aux maîtres de la médecine et de l’hygiène, qui consacrent leur talent, leur enseignement, leur plume au service de l’humanité menacée de décroissance, non justifiée.

Le cri d’alarme jeté de tous côtés mettra-t-il fin aux préjugés populaires ?