Page:Fréchette - Les Fleurs boréales.djvu/76

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Je sais une rive sereine
Qui, sur un frais lit de roseaux,
S’endort au chant de la sirène,
Et s’éveille au chant des oiseaux.
Pays de douce nonchalance,
Où le hamac toujours balance
A l’ombre des verts bananiers,
Son heureuse indolence
Aux souffles printaniers !