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Page:Fréchette - Poésies choisies, I, 1908.djvu/113

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Son âme avait la soif des grands aventures.
Il tenait par la race à ces hautes natures
Qui de l’humanité sont les porte-flambeaux.
Mais dont, souvent aussi, la pierre des tombeaux
Marque lugubrement l’âpre route des âges.

Ceux-là trompés d’abord par d’éclatants présages,
Peuvent, lutteurs vaincus d’un combat surhumain,
Voir la fatalité leur barrer le chemin,