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Page:Fréchette - Poésies choisies, I, 1908.djvu/20

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Étouffant les vieilles doctrines,
Quand le ferment des jours nouveaux
Montait dans toutes les poitrines,
Et germait dans tous les cerveaux ;

Quand l’homme, clignant la paupière
Devant chaque rayon qui luit,
De son crâne frappait la pierre
Qui toujours retombait sur lui ;

Quand le siècle, dans son délire.
Passant la main sur son front nu,
Désespéré, tâchait de lire
Le problème de l’Inconnu ;

Quand, sentant sa décrépitude.
Enfin, l’univers aux abois
De l’éternelle servitude
Songeait à secouer le poids ;