Page:Fréchette - Poésies choisies, I, 1908.djvu/339

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I

Quand des antiques jougs l’humanité se lasse ;
Quand il est quelque part un peuple à secourir ;
Qui donc à l’horizon voyez-vous accourir ?
À genoux, opprimés ! c’est la France qui passe !

Sans espoir et sans Dieu l’enfant de la forêt
Traîne-t-il sa misère à l’autre bout du monde,
Qui donc va lui verser la lumière féconde ?
Nations, saluez ! car la France apparaît