pu bien remarquer que la différence est grande entre les entendre
une roussetteen plein air ou dans une
ménagerie !
Quant aux crocodiles, qui abondent et surabondent dans le fleuve, nous en avons vu de loin, et cela était suffisant, Dieu merci
En revanche nous avons été dévorés par les moustiques, ce qui est déjà quelque chose, et fatigués par leur énervante cantilène évocatrice de la fièvre.
Je puis au moins présenter
aux amateurs l’étrange chauve-souris
que mon gendre, le missionnaire
Victor Ellenberger, m’apporta un soir. Cette roussette
molambang
un de nos pagayeursou renard volant — Epomophorus Gambiensis
— est un échantillon des curiosités
d’histoire naturelle que les collectionneurs
pourraient aisément réunir dans cette partie
de l’Afrique.
En terminant, je résume mon voyage en disant que j’ai été en tout environ deux cents heures en chemin de fer, sept jours en wagon à bœufs, deux jours et demi en pirogue et vingt-quatre heures en voiture !
Mais il me reste un profond sentiment de reconnaissance et de louanges pour les merveilles qu’il m’a