Aussi, pendant que j’ai la plume à la main, je vais essayer de lui servir de secrétaire.
Il fut acheté neuf pour un de nos plus anciens collègues,
M. L. Cochet, vers 1874, à Lovedale, la
en voyagegrande institution missionnaire écossaise,
située dans le sud de la colonie du Cap et
où l’on forme des instituteurs et aussi des
menuisiers, des forgerons, des charrons,
puis encore des imprimeurs et relieurs.
Son premier voyage fut assez difficile —
l’émotion d’un premier début — et dura
plusieurs semaines, malgré les efforts
des douze ou quatorze bœufs qui le
remorquaient, car il n’y avait pas de
ligne de chemin de fer, dans les
abords du pays des Bassouto, comme
maintenant.
M. Cochet mourut en 1876, et son wagon passa à M. Marzolff, avec lequel il eut beaucoup à voyager du nord au sud du pays, si bien qu’après quelques années, M. Marzolff ayant pu avoir, après l’incident mentionné plus haut, un autre véhicule neuf, on le fit retaper — pas le collègue, mais le wagon — et M. Weitzéker, nouvellement arrivé au pays, en devint le propriétaire momentané. Mais, après plusieurs accidents, cette voiture fut alors mise au rancart, avec une réputation tout à fait déplorable.
Enfin, lorsque, à notre tour, nous eûmes besoin d’un véhicule,