la mort
qui approchait, en nous disant : « Mon affaire à moi,
ra-orpen, le sonneur d’hermonc’est d’attendre mon Maître qui va
venir me chercher. »
Citons encore Motalane (herbe nouvelle) qui me raconta qu’un jour d’orage il vit son cheval frappé de la foudre et tomber mort à ses pieds, et qu’il se demanda où il serait s’il avait été frappé à la place de cet animal. Réflexion que Luther fit dans des circonstances analogues, en 1505, et qui décida de son avenir.
Il y aurait encore à parler du
vieux Jacobo Ledimo, le doyen de nos parages, qui se souvient
bien de l’époque où,
nuage de sauterelles à hermonavant l’arrivée des
missionnaires, le cannibalisme
était dans
le pays ; Ra-Orpen,
le sonneur en titre de
la cloche, devrait encore
être mentionné,
mais il faut se borner…
Ces longues années passées à Hermon ont été, cela va sans dire, composées avec des jours mêlés de plaisir et de peines, mêlés de pluie et de soleil, c’est-à-dire