et autres logis bushmen et les trouvailles ont été du genre simple mais non dénuées d’intérêt : quelques fragments de poterie assez grossière, ornée d’incisions, sensiblement différente de ce que font actuellement les indigènes ;
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/59/Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Christol_-_L%27art_dans_l%27Afrique_australe%2C_1911_%28page_53_crop%29.jpg/300px-Fr%C3%A9d%C3%A9ric_Christol_-_L%27art_dans_l%27Afrique_australe%2C_1911_%28page_53_crop%29.jpg)
des fragments d’œufs d’autruches, oiseaux qui n’existent plus dans la contrée depuis fort longtemps ; puis, de petits ossements d’animaux que nous n’avons pu identifier ; un fragment de pierre à polir (?) ; des
bâtonnets taillés en pointe et durcis au feu ; enfin, des qibi, — ce
mot bushmen se prononce avec un claquement de langue, —
cette pierre dans laquelle on passait un bâton, ce qui en faisait
un instrument contondant utile à quantité d’usages, servait
surtout à démolir des fourmilières et des termitières dans
lesquelles les Bushmen prenaient les œufs et des larves dont
ils étaient, dit-on, très friands et que les colons, par dérision,
nommaient riz de Boschjesmans[1].
Ces « qibi » ne sont pas sans rapport avec les marteaux en pierre qu’on a trouvés en Europe dans des tombes préhistoriques ou les pesons de bâtons en usage en Californie.
- ↑ L’Afrique Australe, F. Hoefer, 1845.