Quant à ceux qui vivent près des stations missionnaires, leurs progrès sont souvent stupéfiants ;
transport d’une hutte à hermonbeaucoup parmi les Bassouto
que nous connaissons vivent dans
de jolies maisonnettes carrées de
trois ou quatre chambres, bâties
en briques, quelquefois en pierres,
et le plus souvent par le propriétaire
et sa famille, parfois couvertes
de zinc ondulé ; telle la jolie
habitation de Setha, chef de Morija ;
elles ont fréquemment aussi un banc à la porte et sont
agrémentées d’une treille et d’un jardinet. Dans la maison, généralement
huttes de hottentots
dans l’état libre de l’orangebien tenue, outre la table couverte d’un tapis ou d’une
couverture et qui occupe le centre de la chambre principale,
on peut voir chez les « intellectuels » un petit harmonium non
loin d’une modeste bibliothèque, puis une machine à coudre
et de loin en loin une bicyclette, etc., toutes choses prouvant,
et de la meilleure façon, la perfectibilité du noir.
Quant à la physionomie des indigènes, nous ne pouvons mieux faire que de citer ce que disait l’un de nos collègues, le