d’écrire. Enfin, il y a encore l’avantage de faire plaisir aux
cueiller faite par un indigène
du congo françaisautres et d’être loué par eux, selon
ce que dit un écrivain des plus
compétents : « L’art est,
cueiller des environs de zanzibar
au premier chef, un
phénomène social ; on
fabrique un outil pour s’en servir soi-même, mais on
le décore pour plaire à ses semblables ou pour provoquer
leur approbation[1]. »
Le nègre du Congo qui sculptait la cuiller si pittoresque
un européen !
(Côte de la Guinée,
Musée du Trocadéro)
dont on voit ci-dessus une
reproduction, voulait sans doute graver
l’impression étrange faite par le
palanquin entrevu un jour qu’un
blanc parcourait le pays.
Un autre de la côte de Guinée avait vu un blanc et avait tenu à fixer le souvenir de cet événement important. Les proportions du personnage ne sont pas des plus heureuses, mais on voit que l’artiste avait été étonné du chapeau et de tout le costume du « visage pâle », sans oublier le livre du susdit, qui était une merveille de plus.
Nous aurons à revenir sur l’art chez les habitants des rives du Zambèze, mais nous pouvons cependant remar-
- ↑ ) Apollo, par Salomon Reinach.