Les Bassouto ne restent pas trop loin en arrière dans cette
porte près la station de dikhoelemarche vers les beaux-arts ;
mais il faut dire que
la civilisation, par ses facilités
commerciales, leur a
enlevé une bonne partie
de leur sens artistique.
Cependant, la porte d’une
maison près la station de
Dikhoele n’est pas mal du
tout, elle a même un petit
air pompéien tout à fait imprévu ;
le motif principal
est formé par des « thébé »,
boucliers de guerre des
anciens Bassouto.
C’est une femme qui est
l’auteur de cette décoration,
et la chose mérite d’être mentionnée.
poterie faite par une femme mossoutose
Les femmes Bassouto, comme presque partout en Afrique, font de la poterie et souvent donnent à leurs œuvres une apparence plus ou moins étrusque qui surprend et fait plaisir tout à la fois.
Une chose cependant est à remarquer, c’est que les poteries faites sans autre outil que les dix doigts, sont de dimensions très diverses et peuvent toutes — à part les