Page:Frémine - Statue de Napoléon Ier à Cherbourg, 1859.djvu/16

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Aux bois où les couchants brodent des tapis d’or ;
Car bientôt vont venir l’hiver et la froidure,
La bise de décembre au lugubre murmure.
Déjà dans la vallée où dorment les brouillards
S’abattent mille oiseaux étrangers et criards,
Les vents glacés du nord bourdonnent par rafales,
La neige va couvrir nos collines natales,
Et force alors sera de rester près du feu.

Levéel, prends ton ciseau, j’ai mon bâton. Adieu !

A. frémine.


Cherbourg, Imp. de A. COUPEY, rue des Corderies, 27.