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Page:Fréron - L’Année littéraire, ou, Suite des lettres sur quelques écrits de ce temps, Volume 7, 1761.djvu/268

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trouve au désespoir. Après bien des questions , il lui découvre la cause de son trouble : que l'on dit qu'elle n'est pas fille d'Adrien & que c'est Madame Griffon qui lui a fait ce rapport.
Babet aussi-tôt veut avoir un éclaircissement.
Dubois s'efforce de l'arrêter.
Babet, Elle promet de ne pas le nommer & la première chose qu'elle fait, c'est de dire à Madame Griffon qui paraît, que Dubois vient de l'entretenir de choses singulières. Elle raconte à la Procureuse tout ce que son amant lui a confié.
Il y a des vivacités de part & d'autre
Madame Griffon, se sent humiliée que Babet ait l'audace de prendre un pareil ton avec une femme comme elle. Cependant elle se radoucit & dit à Babet que c'est Angélique qui l'a assuré qu'Adrien avait eu une fille unique, qu'elle était morte à Rouen & qu'elle en avait vu la preuve.
Babet, brule de voir Angélique & de lui faire des reproches. Elle est chez Madame Griffon. On la fait descendre.
Angélique, avoue qu'elle a lu avec Catherine un papier & que c'est la cousine Marotte qui le fait voir à tout le monde.
Catherine & Marotte, paraissent. On en vient aux explications.

Babet