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Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/128

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genre d’amusement que nous ne pouvons passer sous silence. La partie de la population qui se livre à cette dernière distraction contient également des types bizarres surtout à l’apparition de l’hiver, alors que l’affluence des gens augmente dans tous les endroits publics qui sont chauffés. Les réunions et les conférences de la grande salle de l’Hôtel-de-Ville, de la ligue de l’enseignement, de la société normande de géographie ajoutent, au régiment de leurs fidèles ordinaires, le peloton de ceux qui, tout en aimant le feu, n’aiment pas à en faire pour un grand nombre de motifs que nous n’avons pas à énumérer ici.

Les gens très-frileux, ceux qui ne reculent devant rien, viendront même assister aux séances du conseil municipal, ce qui permettra à quelque savant de tenter un jour cette étude approfondie : « De l’influence du calorifère sur l’intérêt les contribuables peuvent apporter aux discussions des affaires municipales. »

Il y a également un endroit où l’on peut se chauffer gratis, mot qui semble devoir être remplacé de plus en plus par l’expression beaucoup moins latine de : « à l’œil. »

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