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Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/185

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tendu, des chevaux de fiacre. — Il sue à grosses gouttes ; quelquefois, il se heurte contre un obstacle et tombe. Mais il est bien vite remis sur pieds.

Quand il a bien « traîné » de la sorte pendant une heure ou deux, il rapporte 1 fr. ou 1 fr. 50 à sa femme, car il est à noter que le cheval de côte est presque toujours marié et père d’une nombreuse famille.

À côté de certains de ces industriels bizarres dont nous venons de parler et qui ne pèchent pas précisément par l’excès de probité, les individus dont nous nous occupons aujourd’hui tiennent une place à part. Ce sont, en général, d’honnêtes travailleurs essayant de gagner comme ils le peuvent leur existence et celle des êtres qu’ils doivent soutenir.