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Page:Fraigneau - Rouen Bizarre.djvu/297

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farfadets en plantant des branches de serpolet.

À proprement parler, le dominatmosphérisateur Le Barbier ne fut point un des types de la rue ; on l’aurait certes offensé dans ses hautes et puissantes convictions scientifiques en le confondant avec la foule des bateleurs, musiciens ambulants, ou marchands d’orviétan. Reprenant les vieilles idées des meneurs de nuées, ces faiseurs de tempêtes sur lesquels l’archevêque Agobard nous a laissé tout un traité, et que Charlemagne proscrivait dans ses Capitulaires, Pierre Lucien Le Barbier, dit Barbe-Grise, avait la prétention de faire, suivant l’expression populaire, la pluie et le beau temps, à son gré. « Les nombreux titres d’honneur, dit Mlle Émilie Bosquet dans la Normandie romanesque, qu’il s’était décernés, expliquent quelles étaient les superbes prétentions de son pouvoir et de sa science. » Jamais Le Barbier ne manqua de signer ainsi