en droit d’attendre de moi. Cependant, je ne lui dissimule pas que pendant les premiers temps de son séjour à Vienne, madame de S…[1] commit des inconséquences, des légèretés, des improdences même. Si une telle conduite avait pu, sans que je puisse le soupçonner, m’exposer a quelque reproche de V. A. R., elle daignera croire que je suis innocent et que j’étais digne de ses bontés.
» Conformément aux ordres de Madame, j’ai pris la liberté d’écrire au Roi. J’ai instruit Sa Majesté de l’intention que V. A. R. me fit connaître le jour qu’elle daigna me recevoir[2], mais, le dirai-je à Madame, je crains que, soit dans un moment, soit dans un autre, il ne lui soit fait des propositions contraires aux volontés que Madame a daigné m’exprimer[3].
» Si j’appréhende toujours qu’on n’ait pas renoncé à toute prétention sur Madame, c’est que dans la société où je vis j’entends dire habituellement — les Français exceptés — que le mariage dont Madame fut instruite a Insprück ne peut qu’être avantageux aux intérêts de V. A. R.
» Il s’en faut toujours que je ne pense pas à cet