lice persistant, les tiges ligneuses, etc., confirment dans cette opinion.
On arrive aisément au genre mespilus ; car la nature du fruit, qui est bacciforme, et provient du calice et non de l’ovaire, indique la 3e section de la famille des rosacées ; et de plus les 2 styles (quelquefois 1) ne permettent de confondre la plante observée qu’avec le cratœgus ; mais ce dernier genre ne renferme aucune espèce épineuse, et ses semences sont des pépins, tandis que notre plante a des semences osseuses, et que ses rameaux sont hérissés d’épines très-fortes. Ainsi il ne restera plus qu’à observer les feuilles comme divisées en trois et à dents obtuses, pour reconnoître l’aubépine.
Nous ne pousserons pas plus loin ces remarques analytiques, et nous terminerons par une observation nécessaire. Il devient indispensable de savoir déterminer si une plante est cryptogame, unilobée ou bilobée, lorsqu’on veut en trouver le nom, et voici le moyen de faire cette distinction.
Les plantes cryptogames ne peuvent être con-
