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Page:Franc-Nohain - Flûtes, 1898.djvu/32

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LA CHANSON DU PORC-ÉPIC




C’était un petit porc-épic,
Que je trouvai, un soir, sur mon paillasson, rue Lepic.

Il avait une sonnette pendue à son cou,
Et il ne paraissait pas sauvage du tout ;

Cependant, comme il venait sans m’avoir écrit,
Je ne laissais pas, vous comprenez, d’être un peu surpris :

Je lui insinuai, avec infiniment de douceur,
Que peut-être bien il faisait erreur ;