Page:Franc-Nohain - La Nouvelle Cuisinière bourgeoise, 1900.djvu/110

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C’est l’arrivée dans le village pour l’étape,
Au soir, avec les gamins et les belles filles ;
Le régiment défile en files,

Sonne, sonne, clairon agile,
Fier tapin, sur ton tambour tape !

Dans un coin de la grange, le sac est posé,
Le sac dur et lourd où pesaient
Conserves, biscuits et cartouches,
Étranges provisions de bouche ; —
Et maintenant, assez causé.
Voyons à voir, qu’on se débrouille :
Il faut que la marmite bouille,
Et qu’autre chose soit dedans
Que des cailloux, casseurs de dents ! —

Les feux des escouades, sur les places, au crépuscule...

Les petits rentiers ridicules
S’arrêtent, qui ont passé par là,
Et, connaisseurs, s’informent du rata.
Ou, plaisamment, parlent de Jules...