Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/140

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        Songer qu’on a, de par le monde,
        Qu’on a pour frères, et en quel nombre ! —
(Pour vous renier, la ressemblance est trop profonde,) —
        De lamentables avortons !…

Nous n’exigerions pas que vous suiviez les traces
        Des géants, gloire de notre race :
Parapluies orgueilleusement dressés au coin des places,
        Les jours de foire ou de marché.
Le violoniste a préludé d’un coup d’archet,
Et la foule, à l’entour, mélomane s’amasse.
        Et l’on répète les couplets
        Délicats de notre Delmet,
                (Oh ! ses romances !
        C’est fini, et ça recommence…)

        Les jours de foire ou de marché,
Parapluies orgueilleusement dressés au coin des places.

        Parapluies au bord de la mer,
        Sous lesquels la famille entière,
                L’époux, l’épouse.
Avec le fils aîné, grand de cinq pieds six pouces,