Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/216

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Par qui,
Pendant cent jours, pendant cent nuits,
Pendant des années, et des siècles,
Les ministères demeureraient ainsi
Endormis :

La République aurait sombré, les fleurs de lis,
Écloses à nouveau, auraient fait place aux aigles ;

Puis quand une fée bienfaisante
Les aurait réveillés, les employés ministériels,
Ils recommenceraient leurs besognes habituelles,
Iraient émarger
Au Budget,
Et sans que nul trouvât la chose extravagante,
Pleins d’un pareil respect des délais nécessaires,
Ils reprendraient, comme naguère,
Au même point, l’expédition des mêmes affaires

Courantes.