Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/49

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— Vraiment, disent-elles, on gagne
À sortir un peu de chez soi,
Un esprit plus délié et moins étroit :
On ne peut pas rester toujours à la campagne. —

Et les poules admirent et s’amusent :
Pouvoir s’arrêter un moment (par quelle ruse ?)
Et aller, comme les moineaux,
Se percher, entre les poteaux,
Sur les fils télégraphiques,
Qui vont tantôt, c’est magnifique,
Si vite, si vite,
Tantôt en bas, tantôt en haut, —

Aller jouer, avec les moineaux, aux montagnes russes.