Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/59

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RONDE DES DÉPARTS


— Pour montrer que nous sommes tristes,
Il convient d’agiter nos mouchoirs de batiste.

CHŒUR DES SCEPTIQUES

Et si vous n’avez pas de mouchoir ?

— Nous quitterons nos redingotes
Offrant au vent leurs pans qui se gonflent et flottent.

LE CHŒUR

Et si vous n’avez pas de redingote ?

— Que notre gilet de flanelle
S’envole vers l’absent comme de blanches ailes.