Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/85

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Et l’on verrait aussi paraître
La femme du chef de gare à sa fenêtre,
Blonde, au visage épanoui,
Très accorte
Quoique un peu forte,
Entourée de quatre petits,
Roses et joufflus, pour montrer comme
L’air du pays
Fait aux enfants un bien énorme…

Mais, malgré l’appel accueillant de son visage,
Et l’opulence de son corsage,
On ne s’arrêterait pas davantage.

Puis une fois, une seule fois,
— Ô joie ! —
Un gros monsieur aurait ouvert
La portière :
Ce serait une fausse joie.
— Monsieur, soyez le bienvenu !…
Dirait le chef de gare, étrangement ému.