Page:Franc-Nohain - Les Chansons des trains et des gares, 1900.djvu/88

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Ah ! que Dieu nous pardonne !
Qu’est-ce que nous ferons :
Restera la maison, —
(Femme, enfants, et la bonne) !… —
Ne plus prendre le train,
Reprendre le train-train,
De la vie monotone…
Comme le temps me dure
De la grande ceinture !
Allons plutôt à pié
Jusques à Saint-Mandé…

Et l’on vendra les rails
À la vieille ferraille,
Et l’on prendra les disques
Pour jouer aux oublies
À un sou la partie :
— Tâche d’en gagner dix !… —

Nous n’irons plus aux gares,
Tous les trains sont coupés :
La belle que voilà