Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/64

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orateurs de la bande, et qui, non plus, ne rechignait pas à payer à boire, lorsque c’était son tour.

Et puis, sa force, déjà remarquable, s’accroissait avec l’âge ; lorsqu’il y avait là un nouveau venu, il lui tenait volontiers un pari, comme de le soulever à bras tendu, sur une chaise…

Et comme le pari consistait toujours à s’abreuver de limonade, toute l’assistance y gagnait de contempler un bel exercice, et de boire abondamment après, sans compter que le cabaretier avait, lui aussi, le plaisir de vendre sa limonade.

Raphaël était donc très avantageusement connu dans les cabarets de Bilbao.