Page:Franc-Nohain - Les Mémoires de Footit et Chocolat, 1907.djvu/99

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Cette fois, on va jouer pour de bon :

— Fermés, dit Chocolat.

Et bien entendu, Footit, qui tenait ses poings fermés derrière son dos, montre triomphalement ses mains ouvertes : Chocolat a perdu.

Et lorsque, après deux ou trois expériences également néfastes, Chocolat qui, tout de même, finit par se douter de quelque chose, veut être, à son tour, celui qui fera deviner, Footit s’y refuse avec énergie, et conclut par cet apophtegme plein de sagesse :

— Le bon sportsman est celui qui gagne toujours.

À travers le grossissement comique, cette petite scène, c’est tout simplement celle que les bonneteurs, au retour des courses, jouent, à peu de chose près, aux parieurs malheureux à qui ils offrent la partie dite de « consolation ».

Footit, joueur enragé comme on