Page:France - Saint Yves.djvu/207

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mourir, et ne garder que le strict nécessaire pour la desserte de sa chapellenie.

Nous croyons devoir placer ici un extrait d’un aveu de 1601, dans lequel on énumère tous les biens attenants à cette fondation.

«  Vénérable et discret Barthélémy Mathurin, chanoine et trésorier de Tréguier et chapelain de la chapellenie de saint Yves de Kermartin, tient sous la dite seigneurie de Kermartin, à cause d’icelle chapellenie : tous et chacun des héritages et terres, qui appartiennent à la dite chapellenie, lesquelles ont été données à la dite chapelle, par le dit saint Yves, et lesquelles il avait eu de partage, pour son droit avenant de la dite maison de Kermartin, de laquelle il était fils et juveigneur, lorsque, augmentant la fondation qui était auparavant en icelle chapelle, il y donna pour plus ample dotation et fondation, tout ce qui lui comptait de droit avenant de la succession de ses père et mère, réservant à ses successeurs, concurremment avec le dit seigneur, évêque de Tréguier, le droit de patronage et de présentation de chapelain au dit saint Yves, lorsque le cas y échoit.

«  De quoi sont les successeurs seigneurs de Kermartin en bonne et valable possession immémoriale