Page:France - Saint Yves.djvu/222

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Duaut. Quand il en fut retiré il avait cessé de respirer et son corps n’était qu’une plaie. Geffroy Morvan le voua à saint Yves et promit, si l’enfant revenait à la vie, de déposer un cierge de la grosseur de son corps sur le tombeau du bienheureux. Aussitôt l’enfant commença à respirer et fut complètement guéri, sous les yeux d’un grand nombre de témoins qui ont attesté ce miracle devant les juges enquêteurs.

Azénor, veuve de Guyon, de la paroisse de Prat, promit de jeûner trois jours par semaine, si le saint voulait rendre la vie à son fils Alain, qui venait de mourir dans la nuit. L’enfant fut ressuscité et vécut encore douze ans, n’ayant qu’une légère infirmité à l’une des narines. La mère et les sœurs ont attesté ce miracle qui fit une impression profonde sur toute la contrée.

Aymar, fils de Hamon de Kerguézai, se baignant dans la rivière qui passe à Lannion, tomba au fond de l’eau et y resta deux heures. On venait de l’en retirer et il était couché sans vie sur le rivage, quand ses parents arrivèrent en courant : « Grand saint Yves, s’écria la mère, rendez-moi mon fils et il sera à vous toute sa vie ! » Aussitôt l’enfant ouvre un œil, puis l’autre, lève les mains comme