Page:France - Saint Yves.djvu/229

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ges, notaires apostoliques, avec Roger Polin, du diocèse de Bayeux, notaire impérial. Comme interprètes de la langue bretonne, ils avaient choisi : Auffray, abbé de Bonrepos, en Cornouailles ; Hervé de Ploermel, chanoine de Saint-Brieuc et de Vannes ; Olivier de la Cour, clerc, et Jacques, recteur de Mesquer, au diocèse de Nantes, tous notaires apostoliques, à l’exception du vénérable abbé de Sainte-Croix. C’était le seul enquêteur du diocèse de Tréguier, comme simple représentant et porte-voix des trois cents témoins, qui avaient paru dès le commencement devant la commission. Le 23e jour de juin, ils jurèrent, par l’organe de cet Abbé, les mains levées vers la cathédrale de Tréguier, que Yves Héloury avait été bon et fidèle catholique, homme d’une grande vertu, que pendant sa vie et après sa mort, Dieu avait par son intercession opéré les plus grands miracles.

Cette première enquête fut achevée le 4 août 1330. Elle s’était ouverte solennellement la veille de la Saint-Jean, dans la maison de l’ancien trésorier de la cathédrale, Geffroy de Tournemine. Elle s’appelle aujourd’hui la maison du Duc Jean, dans la rue Colvestre. L’évêque de Tréguier leur présenta les lettres de commission du Pape et ses lettres de