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Page:France - Saint Yves.djvu/26

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vif éclat sur le XIIIe et le XIVe siècle, au pays et dans la Bretagne tout entière. Rien, par ailleurs, de ses sermons ou de ses plaidoyers, à part deux ou trois causes, entre autres celle de la veuve de Tours, conservées dans le souvenir des hommes de lois, et qui dénotent une grande finesse d’esprit chez notre compatriote.

Nous savons peu de choses sur les rapports de l’humble prêtre avec les hommes de son temps, ou les seigneurs de son pays ; on n’est même pas d’accord sur les noms de ses parents, qu’on écrit de différentes manières, ni sur l’époque et le lieu de son ordination ; on l’est encore moins sur la partie de sa vie qui la précéda, et les différents changements par lesquels il passa depuis son sacerdoce.

L’homme disparaît devant le saint !

C’est la mémoire du saint qui couvre d’une brillante auréole tout le pays de Tréguier. Elle projette ses glorieux reflets sur la France tout entière, et la capitale du monde chrétien compte, parmi ses beaux monuments, l’église élevée par la piété des bretons, en l’honneur de saint Yves, non loin de celle de saint Louis, son illustre contemporain. Des fresques, des peintures, des sculptures