Page:France - Saint Yves.djvu/326

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Roi de gloire, à sainte Marie et à saint Yves le bon en qui moult il se confie. — A donc, en avant, s’écrie Charles de Blois à la bataille d’Auray, au nom de Dieu, et de Monseigneur saint Yves !

Nous sommes heureux de voir les écoles chrétiennes que Mgr Fallières, notre digne évêque, bénit et protège avec tant de grâces et de bonté, placées généralement sous le vocable de saint Yves, l’ami des enfants. Ce patron de la Bretagne les préservera contre l’attaque de l’impiété et leur gardera dans le cœur la foi de nos pères.

C’est ainsi qu’en tout temps les Bretons se sont voués à saint Yves, et le qualificatif de Saint-Yves-des-Bretons lui est resté à Rome, à Paris et partout ailleurs où nos pères se sont établis, pour montrer que les Bretons c’est son peuple à lui, et que c’est à lui que Dieu les a confiés. De là aussi, de leur côté, une confiance sans borne, une foi presque aveugle, et au fond de quelque campagne, on entend encore répéter avec une extrême naïveté, que saint Yves aurait été le bon Dieu, s’il l’avait voulu !