Page:France - Saint Yves.djvu/330

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donne à tous son eau limpide ; pour le salut du peuple, qu’il nous donne une voix pour chanter les éloges de sa vie !

Yves s’appliquait à l’étude, surpassait ses compagnons d’école par l’éclat de son esprit. Il les surpassait encore dans les sciences de la terre, et parut au monde avec une auréole d’une incomparable perfection.

Les pauvres, les pupilles, les orphelins et tous les malheureux, étaient l’objet de ses prédilections ; et, en avocat distingué, il poursuivait gratuitement leurs causes pour les défendre.

Après cela, il devint official et se rendit également agréable aux bons et juste pour les méchants, à tel point que jamais pareil juge ne s’était encore vu.

Il rendait la justice à chacun en particulier, apaisait les discordes et les procès en supprimant les causes qui les faisaient naître. Il devint ensuite prêtre, puis curé, et par ses prédications fermes et savantes, montrait à ses ouailles le chemin du ciel.


III. — Yvao, quis tibi debitas. (Hymne de la même époque).