Page:France - Saint Yves.djvu/55

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grande salle où étudiaient Jean, fils de ce seigneur, et son saint ami. Jean de Kergoz, ou plutôt de Kerhoz est assez souvent confondu avec Yves Troézel, recteur de Pleubian, qui fut le maître d’école de ces deux étudiants et de plusieurs autres jeunes gens. Sa maison était une véritable école presbytérale. Ce n’est aujourd’hui qu’une grande ferme ; mais on a conservé la chambre où le vénérable vieillard faisait la classe à ses pieux élèves.

Des trois filles de Tanguy Héloury de Kermartin, l’une avait épousé un riche bourgeois de Tréguier, Rivoalan Tralguin ; l’autre, Yves Allain, de Hengoat ; et la troisième, Yves Conan, habitant aussi Tréguier, mais appartenant, croit-on, à la famille de Penlan de Quemper-Guézennec. Rivoalan est celui qui paraît avoir eu le plus de rapports avec le Saint. Allain pouvait être noble par sa terre de Keringant. Cette maison existe encore sur la route de Ploézal, et paraît avoir été importante.

Le château de Penlan a subi le sort des autres manoirs de cette époque ; ce n’est plus qu’une maison de ferme, au centre d’un village admirablement situé, au-dessus du Trieux, presque au confluent de cette rivière avec le Leff, ayant Botloy en face et la forteresse de Frinaudour à côté. La