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L’homme

ſtrer la lumiere de temps en tèps, ſelon que nous l’auions concerté enſemble, ie luy donnois à connoiſtre tout ce qu’à peu prés ie dèſirois. I’auois d’autres inuentions encore, pour l’aduertir en plain iour de mes diuertiſſemens ; que ie luy faiſois ſçauoir, tantoſt par vn ſignal de fumée, ou par la pouſſiere que ie mouuois, tantoſt par vn moyen plus ſubtil, & beaucoup plus effectif.

Mais d’autant que cette » ſcience contient des ſecrets & des Myſteres, qu’il ſeroit difficile de rapporter icy ſuccinctemèt, en ſuitte du peu i’en ay dit, ie me propoſe d’en faire vn diſcours exprés. Dequoy ie m’aſſeure que tous les