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L’homme

moy ; mais ils ne le peurent ſi couuertement, que ie ne jugeaſſe de leur deſſein, auant qu’ils m’euſſent approché d’enuiron vn demy quart de lieuë. Les voyant donc deſcendre à la haſte du haut du coſtau, les vns portans de longs baſtons, & les autres armez, comme il me ſembloit, pource que ie ne les pouuois pas bien diſcerner, à cauſe qu’ils eſtoient loing ; ie conclus à par moy de changer de place, & d’adviſer aux moyès de me garètir des griffes de tels Marauds, qui pour eſtre ennemis mortels de nos Eſpagnols, m’euſſent aſſeurément mis en pieces, ſi ie fuſſe tombé dans leurs pieges.