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de B. Franklin.

Bientôt j’obtins, à la recommandation de mon ami Hamilton, l’impression du papier-monnoie de Newcastle, autre ouvrage avantageux, d’après la manière dont je voyois alors ; car de petites choses paroissent importantes aux personnes d’une médiocre fortune ; et en effet, elles furent importantes pour moi, parce qu’elles devinrent de grands motifs d’encouragement. M. Hamilton me procura aussi l’impression des loix et des opinions du gouvernement de Newcastle ; et je conservai ce travail tant que j’exerçai la profession d’imprimeur.

Sur ces entrefaites, j’ouvris une petite boutique de marchand de papier. J’y tenois des obligations en blanc et des accords de toute espèce, les plus corrects qui eussent encore paru en Amérique. Mon ami Breintnal m’avait aidé à les dresser. Je vendois aussi du papier, du parchemin, du carton, des livres, et divers autres articles. Un excellent compositeur d’imprimerie nommé Whitemash, que j’avois connu à Londres,