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Vie

ainsi qu’il est d’usage, on trouvera qu’on y a donné la principale partie de leur éducation à plus de douze cents enfans, qui, sans cela, seroient restés, pour la plupart, privés de toute espèce d’instruction. En outre, plusieurs de ceux qui ont été élevés dans cette école, sont maintenant comptés parmi les citoyens les plus utiles et les plus estimés de l’état.

L’institution, si heureusement commencée, continua à prospérer à la grande satisfaction de Franklin. Malgré ses études, et les occupations multipliées, qu’il avoit alors, il fut extrêmement assidu aux visites et aux examens qui se fesoient chaque mois dans les écoles. Il eut également soin de profiter des correspondances qu’il entretenoit dans plusieurs pays, pour étendre la réputation du collège de Philadelphie, et y attirer des élèves des différentes parties du continent de l’Amérique et des Antilles.

Par l’entremise du docteur Collinson, ce généreux et savant ami de Franklin,