mon retour, étant immédiatement occupé des affaires du congrès, et envoyé en France en 1776, où j’ai séjourné neuf ans, je n’ai pu réclamer les sommes ci-dessus que depuis mon retour en 1786, et ce sont, en quelque sorte, des créances surannées, quoique justes. Cependant elles se trouvent détaillées dans mon grand livre, coté E ; et je les lègue aux administrateurs de l’hôpital de Pensylvanie, espérant que les débiteurs, ou leurs successeurs, qui font à présent quelque difficulté d’acquitter ces dettes, parce qu’ils les croient trop anciennes, voudront pourtant bien en compter le montant, comme une charité, en faveur de l’excellente institution de l’hôpital. —
Je suis persuadé que plusieurs de ces dettes seront inévitablement perdues : mais je me flatte qu’on en recouvrera beaucoup. Il est possible aussi que quelques-uns des débiteurs, ayant à réclamer de moi le montant d’anciens comptes. En ce cas, les administrateurs de l’hôpital voudront bien en faire la déduction, et