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de B. Franklin.

oisive, ni ne sera employée à d’autre objet que celui de sa destination première ; mais bien qu’elle augmentera continuellement. Ainsi, il viendra un temps où elle sera plus considérable qu’il ne le faudra pour Boston ; et alors, on pourra en prêter aux autres villes de l’état de Massachusett, pourvu qu’elles s’engagent à payer ponctuellement les intérêts, et à rembourser, chaque année, un dixième du principal aux habitans de Boston.

Si ce plan est exécuté et réussit, la somme s’élèvera, au bout de cent ans, à cent trente-un mille livres sterlings. Je désire qu’alors les administrateurs de la donation emploient cent mille livres sterlings à faire construire les ouvrages publics qu’on croira les plus généralement utiles, comme des fortifications, des ponts, des aqueducs, des bains publics ; à payer les rues, et à tout ce qui peut rendre le séjour de la ville plus agréable aux habitans et aux étrangers qui viendront pour y rétablir leur santé, ou y passer quelque temps.