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met du pic s’apercevait du port de la Picade. Le succès qu’ils avaient obtenu avec nous leur semblait si étonnant, qu’ils craignaient qu’on n’ajoutât pas foi à leur récit, s’ils ne pouvaient montrer cette preuve matérielle de la réussite.

Cette première ascension au pic de Néthou nous avait bien démontré la possibilité de parvenir au but, mais nous n’avions pu faire à son sommet aucune des expériences dont il eût été si intéressant de connaître le résultat. L’incertitude où nous étions au moment de notre départ sur l’issue de notre entreprise nous avait empêchés de nous charger d’instruments, qui peut-être nous eussent été inutiles. Quand nous eûmes constaté que l’on pouvait atteindre le sommet de la Maladetta, nous désirâmes y retourner pour faire les observations que le défaut d’instruments nous avait mis dans l’impossibilité de faire à une première expédition.