Page:Franqueville - Voyage à la Maladetta, 1845.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 12 —

partie inférieure. Des rochers âpres et stériles, dénudés par les eaux, forment ensuite autour d’elle une ceinture noirâtre et aride.

Au-dessus, étincellent les glaciers sillonnés par de larges et profondes crevasses. Les glaciers de la Maladetta sont sans contredit les plus grands des Pyrénées. M. de Charpentier estime leur longueur à près de 11 kilomètres. Il est plutôt resté au-dessous de leur étendue réelle, qu’il ne l’a dépassée. La pente de ces glaciers présente une inclinaison excessivement rapide, principalement dans leur partie inférieure. Ils sont en plusieurs endroits entièrement inaccessibles, lorsque les chaleurs de l’été ont fait fondre la couche de neige qui les recouvre pendant l’hiver.

Une crête de rochers très-escarpés et fort accidentés forme le faîte de la montagne. Cette crête