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ceinte de ce cirque offrent presque partout des parois verticales et entièrement inaccessibles. Seulement du côté du nord-ouest, à une hauteur d’environ cent cinquante mètres, le sol forme un ressaut, dont la partie supérieure est occupée par le plateau où nous nous étions établis, non loin d’un bosquet de pins magnifiques. Ils occupaient l’extrémité de la falaise qui nous séparait du fond de la vallée.

L’époque à laquelle les bestiaux sont conduits dans ces pâturages n’étant pas encore arrivée, l’herbe y était haute et touffue, surtout sur les bords du torrent. Celui-ci tombe à grand bruit des hauteurs de la Maladetta, court quelque temps au milieu de ces gazons, et se précipite ensuite dans le fond de la vallée en une superbe cascade.

Notre gîte de la nuit nous fit regretter plus d’une