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Page:Franqueville - Voyage à la Maladetta, 1845.djvu/56

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que reposaient toutes nos espérances de succès, mais laquelle choisir ?

Du côté du sud s’étend, jusqu’au fond de la vallée, un vrai cahos de rochers brisés et renversés. La première idée qui frappe l’observateur qui contemple ce spectacle des bords du lac de Coroné, est qu’autrefois ce lac était entouré aussi de ce côté d’une enceinte de rochers, comme le sont encore ceux de Gregonio et d’Albe. Quelque violente secousse de la nature aura renversé ce rempart naturel, dont les débris recouvrent toute cette partie du versant méridional de la Maladetta.

Nous éprouvâmes en ce moment une vive contrariété. Le ciel, qui jusque-là avait été constamment serein, se couvrit de quelques nuages qui rasaient la cime du pic de Néthou, et le dérobaient par moments à nos regards. Outre la difficulté que