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plaines de la Gascogne et de la Catalogne, où brillent, comme autant de rubans d’argent, les eaux des rivières qui arrosent et fertilisent ces belles provinces.

Nous restâmes plus d’une heure à admirer ce superbe point de vue. Il fallut ensuite songer au retour, et regagner avant la nuit des contrées moins inhospitalières. Néanmoins, avant d’abandonner définitivement le pic de Néthou, nous voulûmes constater d’une manière irrécusable nos droits à la priorité de cette ascension. Dans un creux qu’avaient ménagé nos guides dans la pyramide qu’ils avaient élevée, nous déposâmes une bouteille bouchée avec soin. Nous y avions renfermé une feuille de parchemin contenant la date de notre expédition, nos noms, et ceux de nos braves guides.

Nous jetâmes ensuite un dernier regard autour