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Page:Franqueville - Voyage à la Maladetta, 1845.djvu/8

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milieu d’un épais brouillard, il dut revenir sur ses pas, sans avoir pu arriver au sommet, et même sans avoir pu se rendre bien compte des lieux qu’il avait parcourus.

Plus récemment, MM. Arbanère et Cordier renouvelèrent cette tentative. Le premier suivit la gorge de Malibierne, et atteignit une grande hauteur. Il retourna sur ses pas, au moment où quelques efforts de plus allaient le conduire au but si envié. Quant à M. Cordier, il suivit l’arête de la Maladetta. Après avoir vaincu bien des obstacles ; surmonté de grandes difficultés, il fut obligé de renoncer à gagner le pic de Néthou par la voie qu’il avait choisie.

Depuis mon arrivée dans les Pyrénées, je nourrissais le désir de faire une nouvelle tentative pour parvenir enfin au sommet de ce pic, jusque-là réputé inaccessible. Quelques intrépides chasseurs,